L'initiative européenne des citoyens (EBI) "Stop TTIP" s’oppose à la mise en place d'une zone de libre-échange UE-USA, censée regrouper près de 60% de la production économique globale et réunir, selon ses partisans, des conditions propices à la croissance économique sur les deux rives de l'Atlantique.
Parmi les participants aux négociations figurent 23 membres de l'Organisation mondiale du commerce (OMC), dont l'Union européenne (représentant 28 Etats), la Suisse, le Canada, et les Etats-Unis soit un total de 50 Etats.
Pour leur part, les adversaires de l'accord craignent une dégradation des conditions de travail pour les salariés, ainsi que des normes en matière de protection de l'environnement. La perspective d'annulation des droits de douane a également soulevé une vague de protestations dans le secteur agricole de l'Europe. Les détracteurs du Partenariat transatlantique soulignent en outre le caractère non démocratique des négociations.
Certains experts internationaux considèrent le TTIP comme une tentative de domination de l'Union européenne par Washington et qualifient l'accord d'"Otan économique".
Lors du récent sommet des pays du G7 en Allemagne, près de 35.000 personnes sont descendues dans les rues de Munich pour exprimer leur désaccord avec la politique menée par le Groupe des sept, appelant notamment à bloquer l'accord TTIP.