Jusqu'à présent, il était impossible de détecter un multirotor (ou multicoptère) avec un radar à cause de sa taille réduite et de sa faible altitude de vol.
Les spécialistes japonais ont réussi à surmonter ce problème en utilisant un principe complètement différent pour identifier le drone en vol: le nouveau dispositif réagit au bruit des hélices du multirotor dans un rayon de 150 mètres. La base de données du radar contient les bruits des hélices de plusieurs versions de drones et quand les détecteurs entendent le bruit d'un appareil en vol, l'ordinateur compare l'enregistrement aux modèles figurant dans sa base et peut déterminer le modèle du drone comme sa direction. Ensuite, le radar allume les caméras de surveillance et peut émettre un signal d'alarme.
Selon les spécialistes japonais, l'utilisation du nouveau radar permettrait d'éviter les incidents comme celui qui s'est produit en avril dernier sur leur territoire. Un Japonais de 40 ans avait lancé un drone avec du sable radioactif depuis la centrale nucléaire de Fukushima sur le toit de la résidence du premier ministre japonais à Tokyo. Le drone avait réussi à se poser à côté de l'héliport le 9 avril et n'avait finalement été découvert que le 22 avril. Heureusement, il ne s'agissait que d'une action de protestation contre le soutien apporté à l'énergie nucléaire par le gouvernement japonais. Mais un terroriste pourrait très bien en faire de même…
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