"L'Union européenne tord les bras aux pays du Partenariat oriental pour les contraindre d'adopter les décisions nécessaires (…) On exige de ces pays qu'ils condamnent la Russie, qu'ils mènent des réformes, en leur promettant des biens qu'ils ne reçoivent finalement pas du tout ou très peu", a indiqué M.Mamikins, du Groupe de l'Alliance progressiste des socialistes et démocrates au Parlement européen.
La Géorgie, la Moldavie et l'Ukraine ont déjà signé avec l'Union européenne des accords d'association et de libre-échange. Mais étant donné que les simples citoyens ne constateront pas avant longtemps les avantages desdits accords, l'Ukraine, la Géorgie et la Moldavie réclament des résultats plus concrets.
Quoi qu'il en soit, lors du sommet du Partenariat oriental qui s'est tenu les 21 et 22 mai à Riga, capitale lettone, l'Union européenne n'a pas reconnu les perspectives d'adhésion de ces pays et n'a pas aboli non plus les visas avec la Géorgie et l'Ukraine, Bruxelles reconnaissant, bien que de manière informelle, redouter un afflux de réfugiés ukrainiens.