Au final, l'ambassadeur ukrainien auprès de l'UE Konstantin Elisseev a perdu son sang-froid: "Si dans les heures qui viennent les dirigeants de certains pays de l'UE n'attiraient pas l'attention sur l'importance de ce sommet, il pourrait faire long feu".
Deuxièmement, dans le rapport de la Commission européenne, l'Ukraine est reconnue de facto comme l'"outsider" dans la réalisation aussi bien du Plan d'actions pour la libéralisation du régime de visas que dans la lutte contre la corruption.
Dans l'ensemble, le projet de déclaration finale du sommet de Riga contient des promesses de l'UE, sans aucun appui et datant de deux ou trois ans. Tout en sachant que ce document ne comporte aucune solution de percée. Les experts supposent que dans un certain temps, l'intérêt des membres du Partenariat oriental pour ce programme va commencer à se réduire.