Il conduit une délégation de parlementaires russes qui participent à la conférence "Les relations entre l'URSS et l'Amérique latine durant la Seconde Guerre mondiale et la situation internationale actuelle".
"Nous voyons aujourd'hui dans la politique officielle de certains pays le désir de dénaturer l'histoire de la Seconde Guerre mondiale, de rabaisser, voire d'effacer complètement le rôle de l'Union soviétique dans la Victoire de 1945", a déclaré le président de la Douma dans son discours à la conférence.
Selon lui, "celui qui trahit la mémoire de ses alliés tombés au champ d'honneur réécrit par là même l'une des meilleures pages de sa propre histoire nationale".
"L'humanité a payé un prix très élevé pour notre victoire commune, les plus grands sacrifices étant consentis par le peuple soviétique", a indiqué le parlementaire. Oublier ces sacrifices serait trahir la mémoire des personnes mortes à la guerre, ce qui risque de provoquer de nouvelles tragédies.
"Tragédies d'autant plus terribles que l'agression et les tentatives de diktat n'ont pas disparu avec la défaite du nazisme", a conclu le président de la Douma.