Tous les cinq ans, une conférence est organisée autour du Traité de non-prolifération des armes nucléaires.
Cette fois, les observateurs ne prédisent aucun progrès important au vu des relations tendues entre les premières puissances nucléaires — la Russie et les USA. Un millier de manifestants a défilé à New York pour exiger des neuf puissances nucléaires qu'elles réduisent leurs arsenaux. Des survivants aux bombardements nucléaires de Hiroshima et de Nagasaki, en fauteuil roulant, y ont également participé. Les manifestants ont apporté 8 millions de pétitions pour en faire un mur de boîtes. La représentante du secrétaire général de l'Onu pour le désarmement Angela Kane était confuse.
Cette année le Japon célèbre une date tragique — le 70e anniversaire du bombardement nucléaire de Hiroshima et de Nagasaki.
Dans l'ensemble, cette nouvelle conférence sur le TNP débute dans une ambiance négative: ses décisions antérieures n'ont pas été remplies, les arsenaux se modernisent à travers le monde et les pays qui ne disposent pas de l'arme nucléaires se sentent trahis. Selon Angela Kance, le prochain quinquennat sera pratiquement la dernière chance de prouver que le TNP joue encore un rôle dans ces processus.