Pepe Escobar: "Gazprom fait l'objet d'attaques politiques"

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Le journaliste Pepe Escobar est convaincu que toutes les accusations visant le holding russe sont infondées. Selon lui, Gazprom est l'unique source viable d'énergie en Europe.

Les réclamations de la Commission européenne vis-à-vis de Gazprom révèlent l'extrême politisation de la position de l'UE, écrit le journaliste et politologue Pepe Escobar sur le site de la chaîne russe RT.

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L'UE accuse le géant gazier Gazprom d'abus de position dominante
"Les allégations de la Commission européenne selon lesquelles certaines méthodes de travail de Gazprom sur les marchés d'Europe orientale et centrale constituent un abus de position dominante sur le marché et une violation de la législation anti-monopole de l'UE, ne sont qu'un prétexte", souligne Pepe Escobar.

L'analyste juge que les accusations de la Commission européenne révèlent de nouveau l'extrême politisation de la position de l'UE dans le secteur énergétique.

Escobar rappelle que depuis début septembre 2012, la Commission européenne enquête sur trois cas d'infraction éventuelle des règles de l'UE par Gazprom, qui concernent les marchés de l'Estonie, de la Lettonie, de la Lituanie, de la Pologne, de la République tchèque, de la Slovaquie, de la Hongrie et de la Bulgarie.

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Gazprom: Bruxelles lance une procédure pour entraves à la concurrence
"Pourquoi les bureaucrates de la Commission européenne ont-ils mis tant de temps pour annoncer leur verdict initial? C'est très simple: il ne s'agit pas de gaz, mais de politique", affirme le politologue.

Les affirmations selon lesquelles Gazprom abuserait de sa position dominante et enfreindrait les règles de concurrence sont fausses, selon lui. Et d'ajouter: "Il n'y aucune concurrence en Europe parce qu'il n'existe aucune autre source d'énergie viable".

Selon les règles de l'UE, Gazprom risque une amende allant jusqu'à 10% du chiffre d'affaires de la compagnie dans les pays de l'UE.

Le Kremlin compte sur une enquête antimonopole impartiale sur Gazprom et sur un compromis avec la Commission européenne, comme l'a annoncé aux journalistes le porte-parole du président russe Dmitri Peskov. Il a souligné toutefois que Gazprom défendrait ses intérêts et que l’État, en tant que principal actionnaire de cette compagnie, irait dans le sens des intérêts de Gazprom.

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