Cette éventualité a été d'abord évoquée par la presse européenne, puis russe, mais n'a toujours pas été confirmée. Les experts indiquent qu'un tel accord profiterait aux deux parties, mais le scepticisme de l'UE vis-à-vis de ce projet pourrait ralentir le processus.
La Grèce est clairement intéressée par ce projet, soulignent les experts. "L'installation de l'infrastructure de Turkish Stream, que les Grecs qualifient déjà eux-mêmes de "Greek", pourrait transformer le pays en État transit clé, ce qui lui offrirait des centaines de millions d'euros de recettes budgétaires", explique Vladimir Feïguine, président de l'Institut de l'énergie et des finances. Mais on ne peut pas parler du versement d'une avance pour la construction d'un gazoduc qui n'en est pas encore à l'état de projet concret.