"Les Grecs ne veulent ni d'une réforme des retraites, ni d'une nouvelle entreprise de libéralisation du marché du travail. Pour l'instant, seuls contre tous — il faut noter qu'aucun pays de l'Union européenne ne leur apporte le moindre soutien", écrit Coralie Delaume dans le Figaro.
"Il faut aussi se rappeler que la Russie est traditionnellement liée à Chypre. Or il est probable qu'aucun de ces deux pays n'ait goûté la manière dont Chypre a été sauvée en 2013. Aujourd'hui, Vladimir Poutine et Nicos Anastasiades ont signé au mois de mars un accord relatif à la possibilité pour la marine russe d'utiliser les ports de Chypre", précise la journaliste.
A la veille de la visite de M. Tsipras, Athènes s'est voulu rassurant, le ministre des Finances Yanis Varoufakis affirmant que la crise grecque devait "se résoudre dans le cadre de la famille européenne", manière de dire que la Grèce ne cherchait pas d'aide financière ailleurs.
Par ailleurs, Coralie Delaume estime que « les Européens ne comprennent plus ce qui leur arrive… Économiquement, politiquement, cette Union européenne est un «fiasco sphérique»: quel que soit l'angle sous lequel on la regarde, on constate l'uniformité parfaite du désastre ».