Le sénateur du Kentucky, Rand Paul, a annoncé mardi son intention de se porter candidat à l'investiture présidentielle de 2016 dans le camp républicain.
"J'entends briguer le mandat présidentiel pour ramener notre pays sur la voie de la liberté et de l'ingérence restreinte de l'Etat", a indiqué M. Paul (52 ans) sur le site internet de sa campagne présidentielle.
Fils d'un congressiste républicain, il s'oppose aux élites conservatrices traditionnelles et professe des opinions libertariennes en réclamant une réduction de l'ingérence des autorités fédérales tant dans les affaires intérieures du pays que dans les événements internationaux.
"Les Etats-Unis devraient bâtir leurs relations avec la Russie sur la base du respect mutuel. Certains de nos alliés sont tellement enlisés dans l'époque de la Guerre froide qu'ils cherchent à corriger constamment le comportement de la Russie, mais ce n'est pas une très bonne idée", a déclaré le sénateur en février 2014 dans une interview au Washington Post.
Et bien que son attitude envers la Russie se soit rapprochée depuis de la plate-forme traditionnelle des républicains, Rand Paul continue néanmoins à faire cavalier seul sur de nombreux problèmes politiques.
Les principaux médias internationaux, dont les journaux Washington Post, Los Angeles Times, New York Times, Guardian et Wall Street Journal ont consacré des publications entières au sénateur républicain capable de rivaliser avec l'ex-secrétaire d'Etat américaine Hillary Clinton dans la course à l'investiture présidentielle.
Il ne fait aucun doute que l'élection de 2016 apportera des modifications substantielles au paysage politique américain. Le président sortant Barack Obama ne briguera plus la magistrature suprême, son second mandat touchant à sa fin.
Selon les études citées par la chaîne de télévision CNN, Hillary Clinton a les plus grandes chances de devenir la prochaine locataire de la Maison Blanche.