Le début de cette campagne permettra de dissiper les doutes des leaders du parti et des sponsors, qui s'abstenaient jusqu'à présent de cotisations importantes par manque de précisions. Clinton compte récolter jusqu'à 1 milliard de dollars pour sa campagne. A titre de comparaison, au cours de la dernière élection de 2012, Barack Obama avait recueilli près de 700 millions de dollars.
Les démocrates américains pourraient également être représentés par le vice-président Joe Biden, qui s'abstient pour l'instant d'annoncer officiellement ses plans. Cependant, selon les sondages, Clinton est hors concurrence parmi les membres de son parti et devance largement tous les autres en termes de popularité, y compris Biden.
Dans les rangs du parti républicain le flou règne encore. Plusieurs candidats sont probables mais aucun d'entre eux semble être un favori incontestable capable d'unir autour de lui l'establishment du parti. Parmi ces candidats: le sénateur du Kentucky Rand Paul, qui se prépare activement à la campagne de 2016 et critique avec virulence Clinton, la voyant comme principale rivale. Ces dernières semaines, l'ex-gouverneur de Floride Jeb Bush (frère de George W. Bush) a fait part de ses ambitions présidentielles. Les sénateurs Marco Rubio, Ted Cruz et le gouverneur du New Jersey Chris Christie font également partie des prétendants.