Au moins 44 Etats ont souhaité rejoindre la Banque asiatique d'investissement dans les infrastructures (AIIB) en qualité de fondateurs, a rapporté la chaîne de télévision NHK.
Parmi ces pays figurent l'Allemagne, la France, la Grande-Bretagne, l'Italie, la Suisse, le Luxembourg, la Russie et la Corée du Sud.
Selon le site Emerging Markets, la Corée du Nord a aussi souhaité rejoindre l'AIIB, mais la Chine a rejeté cette demande en l'absence de données détaillées sur l'état de l'économie et des marchés financiers nord-coréens.
Créée en 2014 sur l'initiative de la Chine, l'Asian Infrastructure Investment Bank est considérée comme une institution concurrente de la Banque mondiale (BM) et de la Banque asiatique de développement (BAD). Elle est destinée à financer les projets dans les transports, l'énergie, les télécommunications et d'autres infrastructures dans la région Asie-Pacifique. L'AIIB sera dotée d'un capital de 100 milliards de dollars. Elle travaillera avec les banques multilatérales de développement existantes et interviendra à titre complémentaire.