Deux mois et demi après les bombardements, des spécialistes grecs ont constaté une augmentation de la radioactivité en Grèce en moyenne de 20% à 30%.
Les spécialistes serbes rappellent pour leur part que même une faible dose de radiation suffit à déclencher la transformation de cellules saines en cellules cancéreuses. Un autre risque consiste dans la mutation génétique qui entraîne la naissance d'enfants présentant des incapacités mentales et physiques.
"L'utilisation de munitions contenant de l'uranium appauvri pour bombarder la province méridionale serbe du Kosovo et les régions adjacentes a provoqué une véritable «épidémie» de lymphome et de leucémie dans la partie centrale de la Serbie. Le rapport de 2014 montrera que le nombre de malades atteints de tumeurs solides a également augmenté", a déclaré à l'agence Sputnik le professeur Slobodan Cikaric, président de l'Association serbe de lutte contre le cancer.
Selon l'Institut de santé publique de Serbie, pendant la période d'avant 2012, le nombre de malades atteints de lymphome et de leucémie a augmenté de 80% dans le pays.
"La Serbie occupe actuellement la première place en Europe pour le nombre de décès dus au cancer", a conclu le spécialiste serbe.