Les déclarations émises par la presse occidentale sur la Russie afin de riposter à la "campagne d'intox russe" ne sont pas du tout convaincantes, car elles sont mensongères, et toute personne normale le comprend, constate le journaliste britannique Neil Clark.
"La menace russe contre l'Occident? Mais consultez la carte de l'Europe, regardez comment l'Otan s'est élargie à l'Est depuis l'éclatement de l'Union soviétique pour voir qui menace qui", écrit M.Clark.
Et d'ajouter que bien des publications dans la presse occidentale relevaient du délire.
M.Clark souligne que les allégations de la presse occidentale imputant à la Russie la responsabilité de la crise en Ukraine constituent un mensonge pur et simple.
"Le conflit ukrainien a précisément été provoqué par l'UE et les Etats-Unis qui ont financé et soutenu un coup d'Etat pour balayer un pouvoir légitime et démocratiquement élu", souligne le journaliste.
Il fait remarquer que les pays qui se sont comportés en agresseurs par rapport à d'autres Etats souverains, provoquant un grand nombre de victimes à chaque fois, qualifient d'"agresseur dangereux" un pays qui n'est nullement impliqué dans ces crimes.
Selon M.Clark, l'Occident ne saura pas persuader les gens de sa justesse, les affirmations de ce dernier ne correspondant pas à la réalité.
Il a écrit auparavant dans un article sur les "contradictions de la position occidentale sur l’Ukraine":
"On nous dit que la Russie est une puissance agressive, impérialiste, et que l’Otan est soucieux de contrer la +menace+ russe. Mais, j’ai regardé la carte du monde: j’ai vu que la Russie était frontalière d’une multitude d’Etats entrant dans l’Alliance – une alliance militaire dirigée par les Etats-Unis, dont les membres, au cours des 15 dernières années, ont bombardé et attaqué de nombreux pays. Mais je n’y ai pas vu un seul pays voisin de l’Amérique, qui ferait partie d’une alliance militaire russe, je n’ai pas vu de bases militaires ou de missiles de la Russie dans des pays frontaliers avec les Etats-Unis ou qui se trouveraient à proximité. Et tout de même, on nous dit que l’+agresseur+, c’est la Russie".