Des Espagnols arrêtés pour avoir combattu le fascisme en Ukraine

© AFP 2024 Vasily MaximovCombattant du Donbass
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Vraisemblablement l'Europe dans sa version UE pactise de plus en plus avec les extrêmes. Au point d'en arriver à emprisonner ceux qui combattent justement l'extrémisme.

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Barcelone: meeting de soutien au Donbass ukrainien
La guerre civile en Ukraine, ou en d'autres termes l'opération punitive kiévienne et galicienne contre les ex-régions ukrainiennes, aujourd'hui insoumises, de Donetsk et de Lougansk, a laissé il faut le dire peu de gens indifférents. Certains ont préféré faire confiance aux médias du mainstream, se référant ainsi pleinement aux «versions» de Washington et de Kiev, nommant ainsi les résistants antifascistes du Donbass comme étant de «dangereux séparatistes», voire «terroristes». D'autres ont du mal encore à y voir vraiment clair. Et d'autres ont choisi eux de défendre corps et âme la résistance de Novorossia. 

On pense à tous ces gens, de différents parties du monde et bien évidemment de Russie et d'Europe, qui en fonction de leurs moyens soutiennent la cause qu'ils considèrent à plein titre juste. Collectes de fonds, de nourriture, d'autre aide humanitaire, ainsi que tout simplement le partage et la diffusion de la vérité, sont les caractéristiques de ces personnes, quelle que soit leur nationalité, âge ou appartenance religieuse.

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Et il y aussi ceux, qui ont fait le choix de prendre les armes et d'aller combattre aux côtés des hommes et des femmes qui résistent à l'oppression néofasciste. Certains «naïfs» vous diront: «la violence est bien mauvaise». C'est certainement vrai. Mais lorsque vous faites face à une haine maximale violente, ouvertement raciste, qui entend tout simplement vous éliminer et prendre contrôle de vos terres, c'est alors que le choix de la résistance, y compris armée, est plus que justifiée. Et c'est ce choix qu'ont fait les habitants de Novorossia. 

A leurs côtés, des volontaires et brigades internationales (mais ne représentant pas plus que 5% des combattants), venus en premier lieu des différentes régions de Russie, pour raisons familiales, fraternelles ou idéologiques. Et d'autres venus d'un grand nombre de pays. Dont de Serbie, d'Espagne, de France, d'Allemagne et même du Brésil. Certains d'entre eux sont politiquement à gauche, d'autres à droite. Mais à la très grande différence des mercenaires étrangers otanesques, combattants aux côtés des bataillons punitifs de Kiev et de Galicie, vous ne trouverez jamais dans les rangs des brigades internationales du Donbass de néonazis enragés, semant ouvertement la haine ethnique et raciale. Vous n'y trouverez pas d'adeptes d'Adolf Hitler et de la peste brune. Et c'est ce qui fait radicalement leur différence.

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Pourtant il est bien connu qu'aux côtés des troupes kiévo-galiciennes, vous trouverez des mercenaires des USA, du Canada, de France, de Croatie, d'Allemagne, de Suède, ou encore de Pologne ou des pays baltes. Certains d'entre eux ont déjà fui et sont rentrés chez eux (c'est vrai que les forces de Novorossia leur ont fait vivre récemment des moments difficiles). A-t-on entendu parler ne serait-ce que de l'arrestation d'un d'autre eux dans leurs pays d'origine? Des pays pour nombreux membres de l'Union européenne… Non, aucun. Et pourtant ils sont accusés, au même titre que leurs «amis» néofascistes ukrainiens, par les représentants de Novorossia, de crimes contre l'humanité, perpétrés contre la population civile du Donbass.

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Une nouvelle trêve pour le Donbass
Les élites donc de l'Europe bruxelloise sont-elles devenues à ce point aveugles ou la soumission au diktat étasunien ne leur laisse donc aucune marge de manœuvre? Quoiqu'il en soit, les volontaires antifascistes espagnols ont été interpellés tout récemment, après être rentrés chez eux, dans les différentes régions d'Espagne et se trouvent en ce moment sous les verrous. Et ce au même moment que des mercenaires néonazis européens rentrent tranquillement chez eux, sans être inquiétés, après avoir « contribué » aux massacres contre les civils dans le Donbass. Au même moment aussi que d'autres criminels, adeptes du salafisme et responsables de pires crimes barbares perpétrés en Syrie et en Irak, se retrouvent également peu inquiétés, leurs gouvernements pensant même à la façon de les «faire réintégrer» dans leurs sociétés respectives.

Mais une chose reste claire: cette UE donneuse de leçons et souffrant vraisemblablement d'Alzheimer a montré une fois encore de quelle côté elle se trouve. Et que la justice dans son interprétation à elle ne vaut vraiment pas grand-chose. Quant à nos résistants antifascistes, nous leurs souhaitons que justice soit faite et qu'ils soient libérés dans les plus brefs délais. Surtout au vu de la mobilisation qu'a suscité leur arrestation aussi bien en Espagne que dans d'autres pays, dont également la Russie. No pasarán!

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