Le communiqué, qui ne précise pas dans quel camp combattaient les intéressés, indique que les arrestations ont eu lieu en Catalogne, à Madrid, ainsi que dans les régions des Asturies, d’Estrémadure, de Murcie et de Navarre.
Trois des inculpés sont d’anciens militaires, et au moins un d’entre eux a combattu en première ligne, annonce le quotidien El Pais citant une source au sein des services antiterroristes.
Selon le journal citant ses propres sources, toutes les personnes sont des militants de différentes organisations et associations de gauche, notamment des courants communiste et antifasciste.
"Les accusations portées contre eux sont sans relation avec la réalité", a déclaré à RIA Novosti un porte-parole du Comité de soutien à l’Ukraine antifasciste de Madrid Agustin Rios.
Ce dernier a confirmé que tous les inculpés étaient des membres de la mouvance antifasciste qui se sont trouvés à différents moments sur le territoire du Donbass. Selon lui, des Espagnols ont également combattu du côté de l’armée ukrainienne, mais n’ont toutefois pas fait l’objet d’arrestations.
Le gouvernement espagnol a annoncé en septembre dernier son intention de modifier le Code pénal du pays afin que la participation aux conflits à l’étranger soit mise sur un pied d’égalité avec le terrorisme.