Les tortures et les punitions collectives pratiquées par les services secrets américains après le 11 septembre 2001 ont incontestablement contribué à la recrudescence du terrorisme international, indique un rapport annuel du Haut-commissaire de l'Onu aux droits de l'homme, Zeid Ra'ad Al Hussein.
Le Haut-commissaire doit présenter le 5 mars les résultats du travail de son organisation lors de la 28e session du Conseil des droits de l'homme de l'Onu. Intervenant lundi à Genève, M. Zeid a fait savoir qu'il exposerait jeudi son plan de réforme du Haut-commissariat.
Le Haut-commissaire doit présenter le 5 mars les résultats du travail de son organisation lors de la 28e session du Conseil des droits de l'homme de l'Onu. Intervenant lundi à Genève, M. Zeid a fait savoir qu'il exposerait jeudi son plan de réforme du Haut-commissariat.
"Le rapport de Dianne Feinstein [chef de la commission du renseignement du sénat américain, ndlr] montre clairement que le mépris pour les procédures juridiques ainsi que l'usage de la torture et de la punition collective, autorisé par les responsables américains après le 11 septembre 2001, n'ont renforcé la sécurité ni dans le monde ni aux Etats-Unis. Ils ont au contraire stimulé le mécontentement et accentué la menace terroriste. Les combinaisons oranges des prisonniers de Guantanamo sont devenues un instrument de recrutement utilisé par l'organisation de l'Etat islamique et par d'autres groupes terroristes", lit-on dans le rapport annuel du Haut-commissaire.
Début décembre 2014, la commission du renseignement du sénat américain a publié plus de 500 pages d'un rapport qui en compte au total 6.000. Ce document fait état d'exactions perpétrées par la CIA sous la présidence de George W. Bush (2001-2009), dont les tortures et la désinformation de la société.