La France agit et agira jusqu'au bout pour que la conserve toute sa place dans cette Europe et dans la zone euro, a déclaré aujourd'hui le premier ministre français Manuel Valls.
Selon lui, les dernières déclarations grecques sont un "signe encourageant qu'une solution est possible et très rapidement". "La France agit et agira jusqu'au bout pour que la Grèce conserve toute sa place dans cette Europe et dans la zone euro", a souligné le premier ministre français.
De son côté, l'ex-président français Valéry Giscard d'Estaing a déclaré aujourd'hui que la Grèce devrait sortir de la zone euro, cas le cours élevé de la monnaie unique ne permettra pas au gouvernement d'accomplir toutes les réformes prévues.
"L'entrée de la Grèce dans l’euro en 2001 fut une erreur évidente. J'étais contre à l'époque et je l'ai dit. Les Allemands étaient contre eux aussi. Ils l'ont acceptée parce que d'autres, notamment la France, ont insisté en ce sens, a-t-il déclaré aux Echos. Et de poursuivre: "Il est absurde de dire qu'il s'agirait d'un échec de l'Europe. […] En quittant l'usage de l’euro, la Grèce ne ferait que rejoindre des pays comme le Royaume-Uni, la Suède, la République tchèque etc. qui ne l'ont pas adopté".