Selon le document, on dénombre désormais 25 salles de prière radicales en Île-de-France, 22 dans la région lyonnaise et 13 à Marseille. On dénombre par ailleurs 5.000 salafistes en Île-de-France, soit dix fois plus qu'il y a dix ans.
"À chaque fois, la stratégie est la même. Un groupe de jeunes perturbateurs conteste l'imam en place, affirme la supériorité des versets les plus radicaux et finit par installer son prédicateur, parfois même à l'occasion de vacances", indique RTL.
Les appels au djihad ne sont jamais directs, ce qui serait illégal, mais certains prêches poussent au radicalisme, estiment les renseignements.
Durant la même période, un autre djihadiste armé, Amedy Coulibaly, a tué une policière à Montrouge (Hauts-de-Seine). Un jour plus tard, il s'est retranché avec une vingtaine d'otages dans un supermarché casher à Paris. Il a été abattu par la police lors de l'assaut. Quatre otages ont péri.