Je rappelle que mademoiselle Bouton était venue à la Madeleine pour dénoncer l’opposition de l’église catholique à l’avortement. Seins nus, avec « 344 salopes » écrit sur son corps, elle a déposé devant l’autel deux morceaux de foie de bœuf, censés représenter un fœtus. Tout en étant athée, je trouve cette démarche aussi idiote que sacrilège car elle a mimé en fait l’avortement de la Sainte Vierge. Mais elle se prend pour qui, enfin, cette Eloïse Bouton ?
Il n’y a pas à dire, d’après ce que j’ai vu sur les photos dans la presse, c’est une jolie fille armée d'un beau cul et de loloches plaisantes, pour employer la formule de San-Antonio. C’est très certainement une salope, puisque elle l’avoue elle-même. C’est sans aucun doute une gourde prétentieuse qui se prend à la fois pour une Clara Zetkin et une Rosa Luxembourg et encore si elle a entendu parler de ces deux féministes de renommée mondiale dont l’action avait été mille fois plus utile pour l’égalité hommes-femmes que celle absolument stérile des FEMEN qui ne sert qu’à extérioriser leurs complexes exhibitionnistes sous n’importe quel prétexte.
Ce soi-disant mouvement féministe n’aurait jamais pu et ne peut exister que de nos jours, quand l’omniprésence du politiquement correct force même les êtres sains d’esprit à considérer n’importe quelle imposture comme un noble élan civique.
Cela dit, je suis parfaitement conscient de ce que j’avance. Je vous prie de noter que je soutiens entièrement l’égalité hommes-femmes, car je n’hésiterais nullement à être tout aussi caustique à l’égard de n’importe quel imbécile du sexe masculin. Or, en attendant je vais me délecter en suivant les péripéties de la lutte finale d’Eloïse Bouton qui se fait forte de prouver à la justice française qu’elle n’a pas fait pipi sur les marches de l’autel, comme le prétend le curé Bruno Horaist.