L'Azerbaïdjan va poursuivre ses opérations militaires jusqu'au retrait des forces arméniennes du Haut-Karabakh, a indiqué le 30 septembre la diplomatie azerbaïdjanaise au sujet de cette région soutenue par Erevan.
De son côté, le Président azerbaïdjanais a juré de poursuivre les opérations militaires jusqu'au retrait des forces arméniennes du Haut-Karabakh. «Nous avons une seule condition, le retrait total, inconditionnel et sans délai des forces armées de l'Arménie de notre terre. Si le gouvernement de l'Arménie accepte cette condition, les combats s'arrêteront, le sang arrêtera de couler», a dit Ilham Aliev après avoir rendu visite dans un hôpital à des militaires blessés.
«Nous voulons rétablir notre intégrité territoriale, nous le faisons et allons le faire», a-t-il ajouté à la télévision.
Escalade
La Turquie a tout de suite promis de soutenir l'Azerbaïdjan «à la fois à la table des négociations et sur le champ de bataille». D'autres pays, dont la Russie et la France, appellent à mettre fin au conflit. Le Président français a notamment qualifié d'«inconsidérées» et de «dangereuses» les déclarations turques. Il doit parler au téléphone ce mercredi avec Vladimir Poutine et ce jeudi avec Donald Trump à ce sujet.