Bakou «déterminé» à combattre jusqu'à ce que les Arméniens «se retirent» du Haut-Karabakh

© Sputnik . Mourad Oroudjev / Accéder à la base multimédiaBakou, capitale d'Azerbaïdjan
Bakou, capitale d'Azerbaïdjan - Sputnik Afrique
S'abonner
Bakou se dit déterminé à continuer le combat jusqu'à ce que les Arméniens quittent le territoire du Haut-Karabakh, zone à majorité arménienne contestée par l’Arménie et l’Azerbaïdjan.

L'Azerbaïdjan va poursuivre ses opérations militaires jusqu'au retrait des forces arméniennes du Haut-Karabakh, a indiqué le 30 septembre la diplomatie azerbaïdjanaise au sujet de cette région soutenue par Erevan.

Ankara - Sputnik Afrique
Ankara répond à Paris après les propos de Macron sur le Haut-Karabakh
Tant que «nous ne voyons pas clairement les troupes arméniennes quitter le territoire de l'Azerbaïdjan, nous continuerons notre opération militaire légitime», a indiqué la représentation azerbaïdjanaise à l'Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe (OSCE) dont le Groupe de Minsk est le médiateur du conflit depuis les années 1990.

De son côté, le Président azerbaïdjanais a juré de poursuivre les opérations militaires jusqu'au retrait des forces arméniennes du Haut-Karabakh. «Nous avons une seule condition, le retrait total, inconditionnel et sans délai des forces armées de l'Arménie de notre terre. Si le gouvernement de l'Arménie accepte cette condition, les combats s'arrêteront, le sang arrêtera de couler», a dit Ilham Aliev après avoir rendu visite dans un hôpital à des militaires blessés.

«Nous voulons rétablir notre intégrité territoriale, nous le faisons et allons le faire», a-t-il ajouté à la télévision.

Escalade

«Civils arméniens en danger»: manifestation devant l’ambassade d’Azerbaïdjan à Paris - Sputnik Afrique
«Civils arméniens en danger»: manifestation devant l’ambassade d’Azerbaïdjan à Paris – vidéo
Le Haut-Karabakh (Artsakh en arménien) a proclamé en 1991 son indépendance de ce qui était alors l'Azerbaïdjan soviétique, ce qui a engendré un conflit militaire majeur entre Bakou et Erevan. En 1994, les parties belligérantes se sont entendues de s'en tenir à un processus de paix négocié par le Groupe de Minsk de l'OSCE. Le conflit est resté gelé depuis, avant d’éclater à nouveau le 27 septembre 2020.

La Turquie a tout de suite promis de soutenir l'Azerbaïdjan «à la fois à la table des négociations et sur le champ de bataille». D'autres pays, dont la Russie et la France, appellent à mettre fin au conflit. Le Président français a notamment qualifié d'«inconsidérées» et de «dangereuses» les déclarations turques. Il doit parler au téléphone ce mercredi avec Vladimir Poutine et ce jeudi avec Donald Trump à ce sujet.

Fil d’actu
0
Pour participer aux discussions, identifiez-vous ou créez-vous un compte
loader
Chat
Заголовок открываемого материала