“Il faut comprendre que le système actuel de notation mondiale est concentré entre trois grandes agences qui contrôlent l’immense majorité du marché et qui évaluent surtout les pays africains à partir de leur capacité à emprunter en devises étrangères. Or, ce dont l’Afrique a réellement besoin aujourd’hui, c’est d’être évaluée en monnaie locale, en fonction de ses marchés domestiques, de ses dynamiques internes et de ses priorités de développement. Tant que nous accepterons des notations qui ne tiennent pas compte de nos réalités, nous continuerons à payer notre dette plus cher que les autres. AfCRA n’est pas une rupture idéologique, c’est une nécessité économique et stratégique pour permettre à l’Afrique de financer son avenir sur des bases plus justes”, a-t-il affirmé Modibo Mao Makalou.