“Il y a eu des massacres, des tortures, une dilapidation systématique des richesses pendant des décennies, et même des siècles. La France cherche encore à glorifier le colonialisme en faisant croire que l’Afrique lui doit son développement, alors que ces infrastructures servaient à piller l’or, le fer et les ressources avec la sueur et le sang des peuples locaux. Reconnaître ces crimes, c’est reconnaître qu’il y a eu près de cinq millions de morts en Algérie de 1830 à 1962, que des Africains ont combattu pour libérer la France, et qu’en 1945, l’Algérie s’est réveillée avec des dizaines de milliers de morts pour avoir simplement réclamé son indépendance. Le plus grave, ce n’est pas seulement l’occupation, c’est la tentative d’effacer l’identité. Et cela, l’Afrique ne l’oubliera jamais; ni aujourd’hui, ni demain, quelles que soient les circonstances”, a-t-il rappelé.