"Nous avons assisté à ce qu'on appelle une justice spectacle. Spectacle parce qu'il y a en fait dans son fonctionnement un système dont la complexité fait que bon nombre de citoyens restent étrangers par rapport aux objectifs de la CPI", a déclaré au micro de Zone de Contact l'avocat malien Amadou Tieoulé Diarra.
"La Cour pénale internationale, la CPI à la Haye, l'Occident table sur ça en fait pour imposer une discipline aux dirigeants des pays africains, principalement pour la simple raison que en fait nous nous sommes rendus compte que c'est une épée de Damoclès qui pèse sur la tête des dirigeants et pour les amener effectivement à renoncer à tout mouvement populaire, nationaliste, même de défense de leur pays. Donc c'est ce qui fait que les ministres de justice des pays de l'AES ont pris leur responsabilité et ont mis dans la réflexion la question en fait de l'avenir de la CPI", a ajouté l'avocat malien.
Retrouvez également dans cette émission:
🎙 Franklin Nyamsi, analyste franco-camerounais, président de l'Institut de l'Afrique des Libertés sur la Banque Mondiale qui a attribué 10 fois plus de financements à l'Ukraine par rapport aux pays africains.
🎙 Yusuf Maitama Tuggar, ministre nigérian des Affaires étrangères.
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