Avenir souverain

Corridor Douala-N'Djamena: l'artère vitale du Tchad face au défi de l'enclavement

Dans ce numéro d'Avenir Souverain, notre invité, Hamid Ahmat Mahamat, chef d'entreprise, nous éclaire sur ce lien vital. Il décrypte pour nous le corridor Douala-N'Djamena, qu'il présente ni plus ni moins comme la “moelle épinière de l’économie tchadienne”. Un axe stratégique où transite 95% des marchandises du pays.
Sputnik
La géographie est un destin. Pour un pays enclavé comme le Tchad, c’est une lutte permanente contre les distances et une négociation constante avec les territoires voisins. Le Tchad, cœur battant de l'Afrique centrale, connaît cette réalité mieux que quiconque. Son unique ouverture sur l’océan ressemble trop souvent à un parcours du combattant.
Pour Hamid Ahmat Mahamat, PDG de Sahelotrans Group, la clé réside dans une seule stratégie : la diversification.

“Le corridor Douala-N’Djamena est, si je peux l'appeler ainsi, la moelle épinière de l'économie tchadienne. Parce qu'à 95% des marchandises tchadiennes, de l'exportation jusqu'à l'importation passent par ce corridor-là. Mais les autorités tchadiennes ont entrepris des initiatives pour nouer de nouveaux partenariats au-delà du port autonome de Douala, avec la Guinée équatoriale à travers son port de Bata et avec le port de Cotonou au Bénin. Le Tchad veut utiliser ces alternatives pour fluidifier l’écoulement de sa marchandise et pousser chaque partenaire à offrir de meilleures conditions. Cette stratégie permettra à coup sûr au pays de faciliter la diversification de ses axes logistiques”, affirme-t-il.

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