Ses travaux sur les rétrovirus ont ouvert la voie à l’étude des mécanismes cellulaires du cancer.
"Quand on identifie la cause d’une résistance des cellules cancéreuses à la chimiothérapie, une nouvelle thérapie devient possible", dit le chercheur qui explore ces énigmes depuis 50 ans.
Le parcours scientifique de Vladimir Prassolov a débuté dans les années 1970 avec l’étude des aminoacyl-tRNA synthétases, des enzymes clés pour la biosynthèse des protéines. Il s’est ensuite tourné vers la transcriptase inverse, un enzyme fascinant des rétrovirus:
"L’enzyme transcriptase inverse a ceci d'inhabituel qu'il construit de l’ADN bicaténaire sur de l’ARN monocaténaire."
Dans une certaine mesure, les scientifiques avancent dans l’obscurité, reconnaît-il. Tout en restant optimiste grâce aux progrès des méthodes moléculaires et génétiques modernes qui permettent d’identifier les mécanismes compensatoires à l’origine de cette résistance.