De son côté, le Dr Mohamed Achir, enseignant-chercheur à l’université Mouloud Mammeri de Tizi Ouzou, dresse un bilan critique de près de vingt ans d’association. "Le bilan de l'Accord d'association de l'Algérie avec l'Union européenne est qualifié par le ministre algérien des affaires étrangères de boulet au pied de l'économie algérienne en s'appuyant sur des indicateurs démontrant un déséquilibre en matière d'échanges commerciaux d'une part et le flux des IDE en provenance de l'Europe de l'autre part." Selon lui, en deux décennies, l’Algérie n’aurait perçu qu’un milliard de dollars en flux net d’IDE, après avoir laissé repartir 13 milliards de dollars en dividendes vers les entreprises européennes. "Cela témoigne d’un désengagement européen en matière d’investissement, de transfert de technologies et de diversification économique. L’Algérie est réduite à un simple débouché commercial pour les produits de l’UE."