Il faut promouvoir la consommation interne au pays et intra-africaine, ainsi que sensibiliser les populations aux bienfaits de cette boisson, poursuit Nestor Nizigiye en dressant le bilan du sommet du G25 sur le café qui a eu lieu en Tanzanie.
Sur fond de chute drastique de la production de café au Burundi, "nous sommes très engagés à recouvrer ce qui devrait être l'élément moteur, d'augmenter la production, mais aussi d'améliorer la qualité", détaille-t-il.
Réduire le nombre d'intermédiaires est une autre option pour redresser la situation. Le producteur qui "finance toute la chaîne de valeurs" se retrouve finalement à "recevoir les miettes", déplore le spécialiste en café.
Dans cet effort, il est nécessaire de s'appuyer sur la science et d'impliquer les producteurs dans la certification, préconise-t-il.
"Donc à ce niveau, tout le monde, tous les acteurs de la filière pourront bénéficier du bonus de la certification, tout en éliminant évidemment les intermédiaires", tranche M.Nizigiye.