"Ce qui est intéressant de noter, c'est qu'en parité de pouvoir d'achat, on a désormais un classement des économies mondiales avec la Chine en tête, suivie par les États-Unis, ensuite l'Inde et ensuite la Russie, et ensuite le Japon. C'est-à-dire qu'en fait, sur les cinq grandes économies, on n'a pas de pays d'Europe. Donc il y a une véritable bascule de la puissance économique et surtout de la puissance productrice, c'est-à-dire des pays industrialisés qui produisent des biens de consommation, et qui est en faveur des pays d'Asie", constate le directeur de Stratpol.
"Je crois qu'annus horribilis pour 2024, c'est un qualificatif qu'on peut lui faire parce que le conflit en Ukraine s'est prolongé. Un entêtement encore une fois irrationnel des Européens puisqu'il est clair aujourd'hui que l'Ukraine a perdu la guerre. […] Donc mauvaise année pour la sécurité en Europe évidemment. Mauvaise année pour la sécurité au Proche-Orient et sur les grandes routes de commerce. Ça, malheureusement, on y voit l'action finalement des pays occidentaux. Ce qui se passe en Ukraine, c'est l'action des pays occidentaux. Ce qui se passe au Proche-Orient, c'est Israël et Washington. Sans Washington, Israël n'a plus de munitions à l'heure où je vous parle. Donc cette guerre qui est menée par Israël contre les Palestiniens, contre les Libanais, par proxy contre la Syrie, puisqu’évidemment que le HTS est un allié objectif d'Israël. […] L’Occident sème le désordre et le chaos partout. La réalité, c'est ça", observe-t-il.