Avenir souverain

Conférence ministérielle de Sotchi: un tremplin pour le partenariat Russie-Afrique

La conférence ministérielle Russie-Afrique a pris fin le 10 novembre à Sotchi. Les chefs de la diplomatie, ainsi que des leaders africains, ont livré leurs impressions à Sputnik Afrique.
Sputnik
Accordant un entretien exclusif à Sputnik Afrique, le ministre malien des Affaires étrangères, Abdoulaye Diop, a rappelé le soutien de la Russie envers son pays et l'Alliance des États du Sahel, notamment dans le cadre de la coopération militaire et de la lutte contre le terrorisme.

L'aide russe "nous permet d'avoir des capacités militaires qui mettent nos armées nationales du Mali, du Burkina et du Niger, en position de défendre notre souveraineté, mais aussi de préserver l'intégrité territoriale de nos pays", souligne-t-il.

Cette coopération sécuritaire "se passe bien et nous pensons qu'elle va pouvoir se poursuivre", ajoute-t-il, s’exprimant en marge de la conférence ministérielle Russie-Afrique à Sotchi.
Le ministre angolais des Affaires étrangères, Tete Antonio, quant à lui, s'est exprimé sur les résultats de cet événement de grande envergure. Il considère cet événement comme un tremplin pour renforcer le partenariat entre la Russie et les pays africains. Selon lui, les discussions avec la Russie ont ouvert des perspectives pour résoudre des enjeux cruciaux liés à la transformation du continent africain.
"Ce qui compte, c'est la façon dont chaque partenaire s'intègre dans nos priorités en tant que continent [...] L'Afrique ne doit pas être considérée comme un continent à nourrir, mais plutôt comme un continent qui peut contribuer à nourrir le monde", indique M.Antonio.
Pour le ministre namibien des Relations internationales, Peya Mushelenga, il est déplorable que certaines économies d'Afrique subissent encore l'influence des anciennes puissances colonisatrices. Selon lui, plusieurs ex-puissances coloniales maintiennent un contrôle sur les économies africaines.

"Vous les voyez jouer un grand rôle dans les secteurs économiques de ces pays, non pas au bénéfice des anciennes colonies, mais au bénéfice des anciens colonisateurs", dit M.Mushelenga

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