"Le Brésil, par son poids économique, par la diversité de sa production, est un pays privilégié dans ces échanges. Mais on voit aussi que ce n'est pas seulement la Chine et on voit apparaître depuis une vingtaine d'années de nouveaux partenaires, ou en tout cas l'augmentation des échanges commerciaux avec de nouveaux partenaires du monde multipolaire comme l'Iran, la Turquie ou l'Inde par exemple, qui prennent une importance de plus en plus forte", rappelle le journaliste.
Au-delà des BRICS, Brasilia s’oriente fortement vers l’Afrique : "Le Brésil s'est tourné vers l'Afrique, d'abord vers les pays lusophones évidemment, mais aussi vers le Nigeria, notamment pour des échanges en termes de pétrole. Et cette position-là a été renforcée, évidemment, avec les indépendances de l'Angola et du Mozambique. Et dans les années 2000, le président Lula a battu des records de visites officielles en Afrique. Pour Lula, l'Afrique est un continent très important avec lequel le Brésil doit augmenter les relations commerciales. […] Les relations commerciales entre le Brésil et l'Afrique ont été multipliées par dix en dix ans, passant de 3 milliards à 29 milliards entre 2000 et 2010", explique M.Migus.