Et de souligner: "Nous attendons beaucoup de la contribution technologique de la Russie pour alimenter notre pays en énergie, étant donné qu’il ne peut pas y avoir de développement sans énergie. La Guinée-Conakry possède une côte de 300 kilomètres, ce qui lui donne d’énormes possibilités pour profiter de l'offre russe concernant l’installation en Afrique de centrales électronucléaires flottantes et de mini-raffineries de pétrole. Si la Guinée-Conakry arrive à décrocher ce genre de projet, non seulement elle réussirait à fournir l’électricité à toutes les régions du pays, mais même à ses pays voisins enclavés comme le Mali, le Niger et le Burkina Faso".
Dans la même lignée des propos tenus par M. Haba et M. Bechir, le député à la Douma russe, Andreï Parfionov, chef du groupe interparlementaire pour l'interaction avec la Guinée, explique que la stratégie de la Russie en Afrique "vise l’établissement de réels partenariats gagnants-gagnants et dans tous les domaines sans aucune exclusivité. Une chose est sûre, la Russie n’ira pas en Afrique dans le but de piller ses ressources naturelles".