Sur les ondes de Sputnik Afrique, Kirill Kolontchine, le directeur de l’Institut russe de recherches scientifiques sur la pêche et l’océanographie, présente les missions de la Grande Expédition africaine qui vient de partir de Kaliningrad fin août et devra faire le tour des côtes africaines pendant plus d’un an.
"Le plus important est de trouver des bancs de poissons. C'est-à-dire qu'il s'agit d'être capable de reconnaître les bons endroits froids. Nous utilisons des équipements modernes, probablement les meilleurs au monde, qui nous permettent d'évaluer ce poisson, puis de le mesurer visuellement et de l'observer. Il existe des laboratoires génétiques spéciaux qui vous permettent de connaître l'âge d’une maladie, de comprendre ce que mangent les poissons, c'est-à-dire de comprendre le niveau et la suffisance de l'approvisionnement alimentaire. Donc toutes les recherches qui concernent l’activité vitale des organismes vivants", détaille d’abord le directeur de l’Institut russe de recherches scientifiques sur la pêche et l’océanographie.
"Le but des recherches scientifiques est non seulement de déterminer la zone de pêche, mais également la quantité sûre qui peut être pêchée. Les délais à suivre pour pêcher. Les méthodes de pêche. Donc, après avoir reçu toutes ces informations, le pays sera en mesure de gérer ses stocks de poisson à un niveau de qualité différent", affirme le scientifique.
"L’Afrique était, est et sera donc toujours pour nous un continent prioritaire. Je peux vous dire que notre enfance s'est déroulée au milieu des célèbres contes de fées russes sur un vétérinaire qui s'appelle Aibolit et qui sauvait les bébés animaux en Afrique. Rien n’a changé donc. Au contraire, compte tenu des bonnes relations actuelles entre la Fédération de Russie et les pays africains, je pense que c'est une bonne contribution à la cause commune", assure M.Kolontchine.
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