Et d’expliquer: "L’Algérie a beaucoup de secteurs industriels, agricoles, agroalimentaires, énergétiques, sanitaires qui sont encore en deçà de leur niveau nécessaire de production et d’intégration pour maintenir une croissance soutenue de son économie et du niveau de vie de ses citoyens. Ces secteurs sont actuellement pratiquement vierges. Il s’agit notamment de l’industrie mécanique, électronique, aéronautique, spatiale et agroalimentaire. Le secteur de la santé a besoin aussi bien d’une meilleure formation de son personnel médical que d’une importante capacité à produire localement les équipements médicaux nécessaires au bon fonctionnement des hôpitaux et des cliniques à l’échelle nationale, aussi bien publiques que privés. Actuellement, le secteur de la santé est essentiellement consommateur d’énormes budgets chaque année, dont le retour sur investissement en matière de santé et d’industrie médicale est faible. Nous voulons que ce secteur ait une importante contribution au PIB national, de l’ordre de 10% d’ici une décennie".
"La Russie pourrait accompagner l’économie algérienne et africaine dans le nucléaire civil, notamment les centrales flottantes, l’industrie automobile, la pétrochimie, l’industrie militaire avec toutes les applications civiles qu’elle pourrait avoir", ajoute-t-il, soulignant que "l’avenir de la coopération entre les deux pays est très prometteur".