Marché en main

Les JO sont "un outil de communication et de promotion et de géopolitique réservé aux Occidentaux"

Les Jeux olympiques de Paris avaient promis d’être "les moins chers de l’histoire", mais qu’en est-il vraiment? Quelle vitrine la France a-t-elle présentée avec cet événement? L’idéologie prend-elle le pas sur le sport? François Meylan, ancien officier de renseignement militaire et conseiller financier suisse, analyse l’organisation de ces JO.
Sputnik
Sur les ondes de Sputnik Afrique, François Meylan, ancien officier de renseignement militaire, chef d’entreprise, conseiller financier et essayiste suisse, revient sur l’organisation des Jeux olympiques de Paris et le monopole occidental sur cet événement à vocation mondiale.

"Sur les 50 dernières années, aucun budget n'a été tenu", explique d’abord M.Meylan avant de revenir sur l’image donnée par la France avec sa cérémonie d’ouverture: "elle avait quelques provocations malheureuses, peut-être quelque chose qui n'avait rien à voir avec le sport et plus avec l'idéologie, l'idéologie du wokisme. On pourrait dire que c'est le reflet du régime en place, c'est à dire du régime du chaos."

Pour l’essayiste suisse, les JO "c'est l'apanage et c'est un outil de communication et de promotion et de géopolitique qui est réservé aux Occidentaux". L’exclusion de la Russie et de la Biélorussie des Jeux montrent "qu'on utilise maintenant le sport comme outil politique ou géopolitique. En fait, c'est une arme, c'est devenu une arme."
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