Pour Ferhat Ait Ali, "sans protectionnisme, chose d’ailleurs que les Européens et les Occidentaux savent très bien faire quand il s’agit de défendre leurs intérêts au mépris des règles qu’ils eux-mêmes imposées au reste du monde, l’Algérie n’a aucune chance, comme tous les autres pays africains, de développer une quelconque industrie, agriculture, science et technologie à même de provoquer un réel décollage économique. Sans planification indicative et une politique de développement à marche forcée, on ne peut pas créer une économie souveraine et autonome. À ce titre, il ne faudrait pas juste réviser cet accord d’association mais le dénoncer et en sortir définitivement. L’Algérie aura tout à gagner à négocier de nouvelles conditions lui assurant ses intérêts avec les pays européens, indépendamment de l’Union et de la Commission européennes".