Kiingi Tuheitia Pootatau te Wherowhero VII s'est ému de la disparition des cétacés et a appelé à leur reconnaître certains droits, comme la liberté de mouvement ou celle de prospérer dans un environnement sain.
"Le chant de nos ancêtres s’est affaibli et leur habitat est menacé, c’est la raison pour laquelle nous devons agir maintenant", a-t-il souligné dans un appel.
Cet appel, baptisé He Whakaputanga Moana (déclaration pour l'océan) a aussi été signé par Ariki, chef tribal des îles Cook, et se veut un manifeste pour les générations futures.
"Nos mokopuna (descendants) méritent d'hériter d'un océan grouillant de vie, où les chants des baleines continuent de résonner à travers les vastes étendues", a déclaré le monarque maori.
En 2017, la Nouvelle-Zélande avait déjà annoncé que le mont Taranaki, sacré aux yeux des tribus maories, deviendrait "une personnalité juridique à part entière". Le fleuve Whanganui avait également reçu pareil honneur.