Le volcan Taranaki qui se situe dans le sud-ouest de l'île du Nord de la Nouvelle-Zélande a obtenu le statut de la personnalité civile et de fait, la protection des droits de l'homme, relate le journal britannique The Guardian. Ce sont huit tribus d'aborigènes Maoris pour qui le volcan est sacré et le gouvernement du pays qui en partageront la responsabilité.
Il s'agit de la «reconnaissance attendue des liens des habitants locaux avec le volcan qu'ils considèrent comme leur ancêtre ou un membre de leur famille», d'après le journal.
Selon la nouvelle loi, si quelqu'un nuit au volcan, il sera puni de la même manière que s'il avait nui à la tribu.
Le ministre responsable de la Négociation des traités Andrew Little a déclaré que ce traité constituait la meilleure protection du site naturel qui a gagné en popularité ces derniers temps auprès des touristes.
«En tant qu'habitant de New Plymouth, j'ai grandi sous le regard de la montagne, c'est pourquoi je suis particulièrement ravi du respect envers les habitants locaux, et de la protection légale et de la personnalité données à la montagne», a déclaré Andrew Little cité par le journal.
Le Taranaki est un volcan éteint, dont la dernière éruption a eu lieu en 1775.
Auparavant, le cours d'eau Whanganui situé dans la partie sud de l'île du Nord de la Nouvelle-Zélande avait obtenu le même statut.