Donbass. Opération russe

Troupes européennes en Ukraine? Cela a donc toujours été "la guerre entre l’Otan et la Russie"

La sortie du Président français qui juge possible d’envoyer des troupes occidentales en Ukraine prouve que Kiev n'est qu'un paravent derrière lequel se cache l'Otan, en vue d'une possible confrontation avec la Russie, a déclaré à Sputnik Afrique Khulekani Skosana, de la Ligue de jeunesse de l'ANC.
Sputnik
Le fait qu'Emmanuel Macron a évoqué un possible envoi de soldats occidentaux en Ukraine est "préoccupant" a déclaré à Sputnik Afrique Khulekani Skosana, de la Ligue de jeunesse du Congrès national africain (ANC).
"Si des soldats européens sont réellement envoyés, cela prouvera que l’Ukraine n’était qu’un mandataire et que la véritable guerre ou confrontation a toujours concerné l’Otan et la Russie. Cela prouvera que l’expansionnisme de l’Otan a toujours eu pour objectif de menacer la Russie, la décision russe du 22 février étant une réponse à cet expansionnisme", a-t-il souligné.
L'Ukraine a été "sacrifiée" par l'Otan dans ce jeu géopolitique, affirme encore le responsable. L'escalade en Europe de l'Est pourrait déboucher sur une Troisième Guerre mondiale et des "attaques nucléaires", même s'il est possible que les mots d'Emmanuel Macron ne soient pas suivis d'effets.
"Je pense qu’en tant qu’Africains, nous serions contre une guerre entre l’Otan et la Russie car cela serait préjudiciable au monde […]. Si cela se produit, j'ai simplement de la chance d'être dans l'hémisphère Sud car nous serons loin des attaques nucléaires. Mais, honnêtement, ce serait la plus grande crainte que tout le monde ait", conclut Khulekani Skosana.

Sommet européen sur l’Ukraine

Ce 26 février, Paris avait été le théâtre d'une réunion de 21 dirigeants européens, au sujet de l'Ukraine. Une réunion qui s'est déroulée dans une "ambiance militaire", sans "un seul mot pour la paix", avait déploré le Premier ministre slovaque, Robert Fico.
Après cette rencontre, le Président français avait déclaré que l'envoi de troupes au sol ne faisait pas consensus, ajoutant: "rien ne doit être exclu". Des déclarations qui ont causé un vif émoi dans la classe politique française.
Le secrétaire général de l'Otan, Jens Stoltenberg, a tempéré les propos d'Emmanuel Macron, déclarant que l'Alliance n'avait pas l'intention d'envoyer des troupes de combats en Ukraine.
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