Les missiles ukrainiens qui ont une portée de plusieurs centaines de kilomètres devront être éloignés des frontières russes si un accord de cessez-le-feu voit le jour, a affirmé ce lundi 19 février le gouverneur de la russe région de Kherson, Vladimir Saldo.
"Il faut une zone démilitarisée, un peu plus large que la plus longue portée des projectiles opérationnels-tactiques tirés par les lance-roquettes multiples et des missilesTotchka-U. Entre 150 et 200 kilomètres, minimum", a-t-il précisé.
Les missiles sol-air S-200 modifiés par l’armée ukrainienne pour frapper des cibles au sol et dont la portée irait jusqu’à 600 kilomètres, "devraient être déplacés en Ukraine occidentale, voire détruits. D’ailleurs, les paramètres de la zone démilitarisée devront être définis par des personnes et organisations compétentes", a ajouté le responsable.
En plus, la partie de la région de Kherson située sur la rive droite du Dniepr, y compris les districts de Sniguiriovka et d’Alexandrovka, devra être libérée de l'occupation des forces ukrainiennes, a ajouté M.Saldo. Pour rappel, ces deux districts, qui ont initialement fait partie de la région ukrainienne de Nikolaïev ont été rattachée à la région russe de Kherson en septembre 2022 à la demande de leurs habitants.
La région de Kherson est devenue un sujet de la Fédération de Russie à la suite d'un référendum en septembre 2022. Le gouvernement de Kiev ne reconnaît pas sa légitimité et continue de bombarder le territoire. Actuellement, 75% de la région de Kherson sont sous contrôle russe, alors que sa partie situéesur la rive droite du Dniepr, y compris la ville de Kherson, est détenue par les troupes ukrainiennes.