"Offensive impérialiste": le Sud ne doit pas permettre à l'Occident d'étendre sa domination

Alors que le Sud global prend plus de place dans le paysage géopolitique, la volonté de redéfinir l'ordre établi se heurte à une résistance farouche, a déclaré à Sputnik Afrique un membre du comité central du Parti communiste sud-africain.
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"Le changement qui s'opère est très contesté et ceux qui le contestent, principalement en Europe de l’Ouest et en Amérique du Nord, ne veulent pas qu'il se produise parce qu'ils veulent conserver leur hégémonie", souligne Alex Mashilo en marge du forum Pour la liberté des nations.
L'Occident "a atteint le développement en sous-développant les pays du Sud" et il cherche à maintenir son emprise sur les ressources abondantes de la région.
Parmi les moyens utilisés, le contrôle des sources d'information et l’ingérence dans les affaires internes des pays, explique l'homme politique sud-africain.
L'homme politique évoque ainsi les "différentes manières" utilisées par les États-Unis pour s’immiscer dans les affaires de son pays.
"Il existe des lois nationales américaines dont l'application s'étend à d'autres pays. Nous sommes opposés à cette offensive impérialiste et nous ne relâcherons pas nos efforts pour obtenir et garantir notre liberté", tranche-t-il.
Il est nécessaire de construire un mouvement mondial cohérent et puissant qui servira de rempart inébranlable contre les forces néocoloniales et impérialistes, prône le responsable.
"Nous attendons un mouvement mondial alternatif qui se consolidera au fil du temps et deviendra une puissante force contre-hégémonique face aux forces néocoloniales et impérialistes, afin que nous puissions libérer l'humanité de toutes les formes d'oppression et d'exploitation", insiste-t-il.
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