Yaya Mahamat a commencé quand il avait 12 ans. Il a bénéficié de l’aide d’un voisin qui pilotait lui aussi un drone, et a montré au garçon comment s’y prendre. Petit à petit, il s’est formé et maintenant il forme des enfants de son âge. Selon lui, il a une cinquantaine d’apprentis.
Ses parents, sa fratrie et ses amis l’encouragent, il reçoit aussi du soutien des réseaux sociaux. L’enfant avoue que ces messages lui font beaucoup de plaisir
Engagement pour la paix
Le jeune Tchadien se concentre sur les drones de loisir et les drones professionnels, mais s’oppose à l’usage de ces appareils dans les combats. Il a même posté sur ses réseaux sociaux un poème, dans lequel il dit qu’un monde où il n’y aura pas de drones militaires sera plus beau et plus sage.
"Un monde sans drones militaires serait beau, parce que les drones militaires bombardent les gens dans la guerre. Nous voulons un monde sans guerre […]. Nous voulons la paix, la sécurité et la santé. Les drones militaires ont tué beaucoup d’enfants innocents qui n'ont commis aucun péché", a expliqué Yaya Mahamat.
Plans pour l’avenir
L’adolescent compte d’évoluer dans le même domaine, il espère intégrer un centre de formation bien équipé pour enrichir ses compétences et apprendre des choses en la matière. Il se projette plus tard vers les technologies de l'information et de la communication.
"Parce que la technologie est la solution idéale au monde", tranche-t-il.