"Nous avons répété à maintes reprises que l'implication croissante de la France dans le conflit ukrainien conduit non seulement à sa prolongation et à une nouvelle escalade, mais met également en danger la vie des citoyens français qui, imprégnés de propagande anti-russe, partent avec l'accord tacite des autorités dans la zone de combats en tant que mercenaires ou volontaires", a-t-elle dit.
Maria Zakharova a dénoncé le cynisme des autorités françaises qui, tout en déplorant la disparition de leurs compatriotes, "ferment les yeux sur le fait que les armes qu'ils fournissent sont délibérément utilisées par le régime de Kiev pour tuer des civils dans les villes russes".
Après la mort de ses concitoyens en Ukraine, l’opinion publique française devrait mettre en cause la position "contre-productive et dangereuse" de ses dirigeants, espère la responsable.
La mort de deux Français reconnue par Paris
Le ministre français des Affaires étrangères a écrit sur X le 2 février: “deux humanitaires français ont payé leur engagement auprès des Ukrainiens de leur vie“. Trois autres ont été blessés, selon Stéphane Séjourné.
Plus tôt, le chef de l'administration militaire régionale de Kherson avait déjà annoncé la mort de deux “bénévoles“ français dans la ville de Berislav, sous contrôle de Kiev.
Le 17 janvier, la Défense russe avait indiqué avoir porté une frappe de précision sur un bâtiment à Kharkov qui avait abrité des mercenaires français. Plus de 60 mercenaires ont été tués et une vingtaine d’autres blessés.
D'après une source de Sputnik, depuis le début de l'opération militaire spéciale, plus de 300 Français sont arrivés en Ukraine pour prendre part aux hostilités. Jusqu'à 130 mercenaires français ont déjà trouvé la mort lors des combats en Ukraine.