Ce site de Mingomba deviendra l'une des trois premières mines de cuivre à haute teneur au monde, précise l’entreprise.
Il donne un coup de pouce potentiel aux efforts de l'Occident visant à réduire sa dépendance à l'égard de la Chine pour les métaux essentiels à la décarbonisation, note le Financial Times. Cette découverte intervient alors que le gouvernement américain se lance dans une offensive de charme en matière d’infrastructures en Afrique.
Le cuivre, largement utilisé dans les lignes de transport d'électricité et les véhicules électriques, devrait connaître une forte demande.
KoBold s’attend à ce que Mingomba rivalise avec la production d’un autre gisement faisant partie du projet géant Kamoa-Kakula du milliardaire US Robert Friedland, en République démocratique du Congo. Elle veut commencer à produire du cuivre dans cette mine souterraine d'ici le début des années 2030.
En cas de succès, le projet contribuera à mettre en œuvre l’ambition du Président zambien Hakainde Hichilema de plus que tripler la production de cuivre du pays pour la porter à 3 millions de tonnes d’ici 2032.