Ouvert au dialogue. Moscou prend au sérieux les idées avancées par ses partenaires au sein du groupe pour de possibles pourparlers a déclaré ce 1er février Sergueï Riabkov, sherpa de la Russie au sein des BRICS et vice-ministre russe des Affaires étrangères.
"Il y a l'initiative brésilienne, les propositions chinoises et le rôle de premier plan de l'Afrique du Sud dans la discussion et la promotion d'approches en vue d'un éventuel règlement de paix", a-t-il souligné en marge de la première réunion des sherpas et sous-sherpas du groupe organisée par la présidence russe des BRICS.
Narratif occidental
L’attitude des BRICS tranche avec celle de l’Occident, qui s’entête dans "une désinformation et une propagande grossière" quant aux causes véritables de la crise ukrainienne. Une vision biaisée, que ces pays veulent faire passer auprès de leur population comme auprès de la communauté internationale.
"L'histoire de toute cette grave crise est complètement effacée. L'affaire est présentée comme si tout ce qui se passe avait commencé le 24 février 2022, et que rien n'existait avant cela", a déploré Sergueï Riabkov.
Depuis le 1er janvier, les BRICS comprennent dix pays: le Brésil, la Russie, l’Inde, la Chine, l’Afrique du Sud, ainsi que l’Arabie saoudite, l’Egypte, les Émirats arabes unis, l’Éthiopie et l’Iran.