Le projet américain de transformer l'Ukraine en "anti-Russie" a complètement échoué

© Sputnik . Vladimir Pesnya / Accéder à la base multimédiaBâtiment du ministère russe des Affaires étrangères
Bâtiment du ministère russe des Affaires étrangères - Sputnik Afrique, 1920, 22.01.2024
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Dix ans après le coup d’État en Ukraine, ouvertement soutenu par les États-Unis et nombre de pays occidentaux, on peut constater que Washington n’a pas réussi à transformer ce pays en "anti-Russie", a déclaré à Sputnik Sergueï Riabkov, vice-ministre russe des Affaires étrangères.
La ligne anti-russe des États-Unis a porté atteinte à la relation bilatérale de deux puissances, et ce dans plusieurs domaines, a constaté le haut responsable.
"De manière générale, dans nos relations avec les États-Unis, nous en sommes arrivés à une situation où il n'existe aucune base pour une action politique commune ou coordonnée, dans le domaine de la sécurité surtout", a-t-il réagi.
En ce qui concerne les contacts concernant le nucléaire, "ils sont presque inexistants", a signalé M.Riabkov.
De plus, la politique hostile de Washington a amené à ce que "la plupart des accords bilatéraux entre la Russie et les États-Unis dans le domaine stratégique [soient] devenus caducs", a déploré le haut fonctionnaire.

Les Sarmats et les plafonds prévus par le traité New Start

Cette année Moscou envisage de mettre en service les systèmes de missiles Sarmat stratégiques, qui ne sont pas comptés dans les plafonds du traité, se pose alors la question d’ajout de ces quantités dans le traité.
"Nous continuons à nous conformer vigoureusement aux quantités fixées dans le traité New Start […]. Dans la période précédant le "gel" de l’accord, les mécanismes prévus par le traité pour l'introduction de missiles balistiques intercontinentaux de type nouveau dans son champ d'application ont été observés en ce qui concerne le complexe stratégique Sarmat".
Et de poursuivre: "La mise en service de ce complexe ne change pas la balance stratégique. Les forces nucléaires stratégiques russes sont un "organisme vivant". Leur composition est adaptée en fonction des programmes de modernisation, et passe non seulement par l'inclusion de nouveaux systèmes, mais aussi par le retrait progressif des vieux systèmes. Par conséquent, il n'y a pas de grands sauts de quantités".

Les BRICS ne misent pas sur l’expansion, mais sur la bonne intention

À partir du 1er janvier les BRICS, qui regroupaient le Brésil, la Russie, l'Inde, la Chine et l'Afrique du Sud, ont accueilli cinq nouveaux membres, à savoir, les Émirats arabes unis, l'Arabie saoudite, l'Iran, l'Égypte et l'Éthiopie. La Russie, qui a pris cette année la présidence tournante du groupe, propose comme objectif de les intégrer dans toute l’architecture de la coopération.
"Les BRICS sont une organisation autosuffisante avec ses propres traditions, procédures et valeurs. L'expansion n'est pas une fin en soi, mais une preuve de la reconnaissance croissante du groupe à l’international. En tout état de cause, toute décision à cet égard sera prise par tous les participants", a expliqué le vice-ministre.
Dans le même temps, d’autres pays ont exprimé leur souhait de se joindre à l’organisation.
"Nous ne pouvons pas ignorer le grand intérêt que la majorité globale porte au groupe. Une trentaine de pays en développement a déjà exprimé leur intention d'approfondir leur coopération avec les BRICS sous une forme ou une autre. Je tiens à rappeler que la déclaration de Johannesburg contient un mandat pour mettre au point les modalités pour les États partenaires et pour fournir une liste de candidats possibles pour le prochain sommet des BRICS".
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