"Selon l’Union africaine, si les pays africains commerçaient dans leur propre monnaie, nous économiserions environ 5 milliards de dollars par an en termes de coût des transactions financières", a-t-il révélé.
"Un certain nombre de pays [est] très anxieux et nerveux face à la menace future du gel des avoirs et des sanctions financières unilatérales. Les pays veulent donc avoir une plus grande indépendance", a expliqué Anil Sooklal.
La quête de l’autonomie a poussé une vingtaine de pays à rejoindre le système panafricain de paiement et de règlement "qui encourage l’utilisation des monnaies locales". Ce choix leur a permis de bénéficier d'"une plus grande indépendance pour échanger leur propre monnaie au sein de la Nouvelle Banque de développement", a indiqué l’interlocuteur de l’agence.
Les nouveaux emprunts sont également concernés: "au moins 30% seraient libellés en monnaie locale", a-t-il ajouté.