La Somalie fait partie de la Ligue arabe et a donc droit à l'aide militaire des autres pays arabes en cas de nécessité, a-t-il encore rappelé. Personne ne doit jouer avec la patience de l'Égypte, a souligné Abdel Fattah al-Sissi.
Le Caire s'en tient au principe de non-ingérence mais si Mogadiscio le demande, il devra intervenir, a-t-il ajouté.
Un accord qui fait du bruit
Ces déclarations font suite à l'accord signé entre l'Éthiopie et le Somaliland par le Premier ministre éthiopien Abiy Ahmed et le Président du Somaliland Muse Bihi Abdi. Il permettrait à Addis-Abeba de louer pendant au moins 20 ans une partie de la côte du Somaliland, lui offrant ainsi la possibilité de procéder à des activités maritimes et d'y construire une base navale.
Le document a provoqué une vive réaction de la Somalie. Celle-ci a rappelé son ambassadeur d'Éthiopie et a entrepris une activité diplomatique intense avec l'Égypte et l'Érythrée. L'indépendance du Somaliland reste non reconnue par la communauté internationale.