"Je ne vois vraiment pas qui pourrait aller combattre auprès de Zelensky. Il peut y avoir des fous, ça arrive toujours", a indiqué M. Dupont-Aignan.
Il s'est par ailleurs dit être "en complet désaccord avec la livraison" d'armes à Kiev. Pour lui, il faut, au contraire, "être médiateur de paix dans ce conflit". Selon l'homme politique, "il y a une grande différence entre le sentiment des Français et l'attitude du Président Macron" qui "ne représente pas la France dans cette surenchère de guerre".
"J'estime que ce conflit est une catastrophe pour l'Europe. J'estime qu'il est une aberration et j'estime que le régime de M. Zelensky est corrompu et qu'il mène l'Europe à la ruine."
Mercenaires français éliminés
L'armée russe a frappé à Kharkov un point de déploiement de mercenaires étrangers dont la majorité était Français, avec des armes de précision, a annoncé ce mercredi 17 janvier le ministère russe de la Défense.
Selon la Défense, au moins 60 mercenaires ont été tués, plus d'une vingtaine ont été hospitalisés.
L'ambassadeur de France Pierre Lévy a été par la suite convoqué par la diplomatie russe. La diplomatie française a nié la présence de Français dans les rangs de l'armée ukrainienne.
L'ambassadeur de France Pierre Lévy a été par la suite convoqué par la diplomatie russe. La diplomatie française a nié la présence de Français dans les rangs de l'armée ukrainienne.
Parmi les mercenaires partis en Ukraine, certains veulent la carrière et l’argent, d'autres sont des néonazis, mais il y a aussi "des paumés, des gens en rupture de ban", a commenté pour Sputnik Afrique l’analyste français Xavier Moreau.
Les mercenaires francophones combattant aux côtés de Kiev sont notamment des Canadiens "issus des milieux nationalistes radicaux", a pour sa part indiqué à Sputnik Afrique François Mauld d'Aymée, qui a fait la guerre dans le Donbass face à l'Ukraine avant d'obtenir la citoyenneté russe.